L’actualité bis étant actuellement peu chargée (surtout en France), le moment était opportun de donner les dernières nouvelles du n°5 de DiabolikZine suite à un premier teaser au mois de mars. L’écriture arrive bientôt à son terme et ce n’est pas plus mal car le manque d’inspiration stylistique et linguistique commence à se faire sentir après avoir rédigé quelques 120 pages. Ne manque à l’heure actuelle qu’un dossier (et pas des moindres) et un édito dans l’air du temps.
Ce numéro prévu pour l’été se composera de la sorte :
– Sergio Corbucci & Franco Nero pour la rubrique Italian West goes to Pop. 21 films et 32 pages. L’intégralité des westerns de Corbucci dont une double critique de son film Le justicier du Minnesota et 3 brèves sur 3 titres déjà chroniqués dans de précédents numéros. En complément, 8 westerns de Franco Nero.
– Nos amis les super-héros à l’italienne issus des fumetti et inspirés des séries télévisées. 15 films et 22 pages sur l’âge d’or du cinéma bis en manque d’argent, d’acteurs et de décors mais pas d’idées.
– Bitto Albertini, le roi du pseudo pour la rubrique Les artisans du bis. En effet, Adalberto Albertini (l’un des mes cinéastes préférés aujourd’hui) remplace le gros dossier consacré au départ à Tomas Milian pour 2 raisons pratiques : d’abord par manque de place, ensuite pour avoir déjà chroniqué de 4 de ses films fantastiques. Dossier encore à écrire (9 films peut-être 11).
– Damiano Damiani & Franco Nero pour la rubrique Roma violenta & Beretta 70. 17 films et 24 pages. Un cinéaste engagé, intéressant et inégal d’un côté, un comédien charismatique et charmant de l’autre pour revivre les grandes heures survoltées du polar italien des années 70.
– Bruceploitation strikes back pour la rubrique Kung-fu Fighting. 16 films et 18 pages. Du Bruce Li, Bruce Le, Bruce Lea, Bruce Tang, Dragon Lee, Tong Lung à gogo pour rendre hommage au Petit Dragon à travers une série de films déjantés, délirants, surréalistes ou juste chiants, consternants et ratés.
– Mélodie pour Henri Verneuil pour l’intérêt que l’on porte à tout un pan du cinéma populaire français dédaigné à l’époque par la critique et non par le public. 13 films et 28 pages. De Mélodie en sous-sol (1963) aux Morfalous (1984) afin de retrouver la gloire et le panache d’une certaine idée d’un cinéma divertissant de qualité, fait avec amour, sérieux et talent.
Sur ce, il est temps de s’adonner aux plaisirs simples, de boire un verre de Retsina, de goûter un dolma (feuille de vigne farcie), de déguster du tarama, de la tzaziki, de manger de la moussaka avec nos deux amis du casse …