Le Prom Night Collector est arrivé !!!!

Cet été sera placé sous le signe de Prom Night Collector, un fanzine collector de Frédéric Mathieu, un gros pavé de 230 pages, unique en son genre, qui regroupe les 4 numéros de Prom Night et 2 fanzines inédits restés inachevés, Les cahiers du cinéma bis et Le fossoyeur 5. Frédéric Mathieu ouvre ainsi la tournée des derniers des Mohicans  qui ont consacré près de 20 années au fanzinat français et au cinéma bis en particulier. Devrait suivre ensuite Didider Lefèvre de Medusa et son ultime numéro 23 avant la fin de l’année sans doute. Puis Rodolphe Laurent du Bissophile avec aussi un ultime numéro, sobrement appelé fanzine holocauste vol.2, prévu pour plus tard.

Prom Night

Au sommaire de ce copieux numéro, on retrouve Prom Night 1 (octobre 1992), Prom Night 2 (décembre 1995), Prom Night 3 (mars 1996) et Prom Night 4 (décembre 1997)  dans lequels sont passés au crible quantité de films bis et populaires. Ce recueil de 4 numéros permet aussi de constater l’évolution du fanzine à travers l’évolution du matériel et une maquette devenue plus claire avec le temps . Ensuite, on passe aux Cahiers du cinéma bis, commencé en 2000 et jamais terminé. Le sommaire tranche avec ce qui se fait généralement avec des dossiers comme Texas Hollywood (ou la visite du site d’Alméria En espagne), Le cinéma de propagande (soviétoque et national-socaliste des années 30), un court sujet sur Kenneth Anger, un autre sur Powerty Row (ou la naissance du cinéma populaire) et des rubriques classiques comme La corbeille du bis, Les plus de Chris Mouss, Les humeurs de Mr C armel, Le bon mot du Marshall

Et ce Prom Night Collector s’achève par un copieux Fossoyeur 5 de plus de 100 pages qui possède également la particularité d’avoir été écrit sur 17 ans (un record !!!). Pêle-mêle, s’y côtoient Les templiers zombies, Les barbares italiens,  Carrière bis : Larry Ludman, Les méfaits de Mabuse, Ruggero Deodato, Rockfeller du bis, Filmorama : Sylva Koscina, Werner Herzog, le mystique du collectif Filmvertag, Le petit peuple de Luigi Zampa, Le Elvis Movie, Les coups de force de Terence Hatahway, Steno à colori, Val Lewton, le faiseur d’horreur et tout plein d’autres choses encore. On remarque que l’ami Mathieu a eu le nez fin puisqu’il nous propose un gros dossier sur Les Tarzan alors que l’exposition Tarzan a lieu en ce moment au Quai Branly jusqu’au 27 septembre et un autre dossier sur L’âge d’or du Mobster Movie (plus communément connu sous l’appelation filsm de gangsters de la Grande Dépression) pendant que Public Enemies de Michael Mann a envahi les salles obscures.Des dossiers inachevés aussi avec Les monstres de la Universal, Filles en cages, Les français aux services secrets

En résumé, un numéro collector, varié et très riche avec même des pages de jeux (d’inutilités publiques). L’élément indispensable pour ces vacances !!!

Un prix : 15 € port  compris

Une adresse pour commander : FREDERIC MATHIEU – 27 rue Jules Ferry – 10430 ROSIERES

Des nouvelles fraîches de DiabolikZine

A la base, ce blog a été créé pour promouvoir l’aventure d’un fanzine appelé DiabolikZine (qui risque peut-être de changer de nom par la suite) et pour causer de l’actualité Ciné / DVD / CD / Livres et cie. Depuis quelques temps, je poste moins pour diverses raisons : vacances scolaires, actualité moins chargée et reprise de l’écriture du prochain numéro de DiabolikZine (après une période d’inactivité voire d’inaction).

Mon idée première était de sortir un hors-série thématique avec une liste réduite de films pour obtenir un numéro moins épais (entre 60 et 80 pages) qu’un numéro classique (entre 120 et 150 pages). Mais cette belle idée a vite volé en éclats au cours de la conception de ce futur numéro. Seule l’idée de la thématique unique a été conservée. Donc ce n°4 sera entièrement consacré au phénomène de la Blaxploitation (pour les cinéphiles), appelé aussi Black Movie (pour les puristes) ou Negro Movie (pour les Sudistes). Sa date de parution sera comprise entre fin de l’été et fin de l’année.

Quelques infos chaudes sur le sommaire pour les plus curieux. Après m’être bien creusé l’esprit pendant des mois, j’ai finalement opté par un plan très simple suivant grosso modo un ordre chronologique et divisé en 4 chapitres. Ce numéro commencera par une longue introduction pour situer un peu le contexte, le phénomène et tout ça. Le 1er chapitre traitera des polars urbains et des nouveaux héros, avec la trilogie de référence Cotton comes to Harlem, Sweet Sweetback Baaaadasss Song et Shaft les nuits rouges de Harlem qui a défini ce nouveau genre cinématographique. Seront abordés les héros du bon côté de la loi et surtout ceux du mauvais côté. Le 2ème chapitre mettra en vedette les 3 démolisseurs, les 3 stars, les 3 icônes du genre : Jim Brown, Fred Williamson et Jim Kelly, d’ailleurs réunis dans le polar Les démolisseurs, le western La chevauchée terrible et le nanar Les 4 justiciers. Le 3ème chapitre verra son pendant féminin avec les Panthères d’Harlem et d’ailleurs : Pam Grier en tête, Tamara Dobson, Teresa Graves et Lola Falana. Enfin, le 4ème chapitre sera un gros fourre-tout nommé Excentricités et Diversité avec les excentriques (Rod Perry et Rudy Ray Moore alias Dolemite), les différentes genres cinématographiques abordés (western, fantastique, guerre, kung-fu, action diverse, biker …) et pour terminer les comédies de Sidney Poitier et Michael Schultz. Rien de bien neuf au final dans ce plan. Au total, 80 films chroniqués + 1 série TV de 7 épisodes auxquels peuvent encore s’ajouter une demie douzaine de titres si le temps et l’argent le permettent. Symboliquement le 1er film traité sera Appelez-moi monsieur Tibbs (1970) et sa formidable musique de QuincyJones et le dernier I’m gonna git you sucka (1988) une parodie hilarante signée Keenan Ivory Wayans.

Un petit aperçu en images et en musique de ce qui attend les futurs lecteurs avec Willie D.

Pour finir, voici la liste des films chroniqués par ordre alphabétique : Appelez-moi mister Tibbs (1970), Black Caesar (1973), Black Fist (1975), Black Gestapo (1975), Black Gunn (1972), Black Mama, White Mama (1972), Black Samuraï (1977), Black Shampoo (1976), Blacula (1972), Boss Nigger (1975), Buck et son complice (1971), Bucktown (1975), Car Wash (1976), Casse dans la ville (1973), La ceinture noire (1974), Cleopatra Jones (1973), Cleopatra Jones et le casino d’or (1975), Coffy (1973), Le cogneur de Harlem (1978), Cooley High (1975), Cotton comes to Harlem (1970), Les démolisseurs (1974), Detroit 9000 (1973), Disco Godfather (1979),  Dolemite (1975), Dynamite Brothers (1974), Emeutes à L.A. (1972), L’enfer de Johnny Barrows (1976), L’exécuteur noir (1973), Foxy Brown (1974), Friday Foster (1975), Le gang des aveugles (1978), Get Christie love (1974), Hammer (1972), Hit man (1972), L’homme du clan (1974), Hong-Kong connection (1978), Human Tornado (1976), I’m gonna git you sucka (1988), J.D.’s Revenge (1976), Let’s do it again (1974), Meurtres sur la 110ème rue (1972), Les nouveaux exploits de Shaft (1972), No way back (1976), Opération Hong-Kong (1973), L’organisation (1971), Le parrain noir de Harlem (1974), Le pénitencier (1973), Protection rapprochée (1976), Les 4 justiciers (1982), Savage (1973), Scream Blacula scream (1973), Les 7 aiguilles d’or (1974), Shaft (1971), Sheba Baby (1975), Slaughter (1972), Superfly (1972), Superfly T.N.T. (1973),  Sweet sweetback Baaadasss Song (1971), The big bird cage (1971), The big score (1983), The black brigade (1970), The black 6 (1974), The education of Sonny Carson (1974), The harder they come (1972), The last dragon (1985), The Legend of Nigger Charley (1971), The Mack (1973), The Monkey Hustle (1976), The spook who sat by the door (1973), The thing with 2 heads (1972), The Zebra killer (1974), Tik tik tik et la violence explosa (1970), Les trafiquants d’hommes (1973), Trick baby (1973), Trouble man (1972), Truck Turner (1974), Willie Dynamite (1973), Women in cages (1971)

Interlude Flight of the Wild Geese

Aujourd’hui, dans la série des rééditions de CD qui ont atteint un prix démesuré (un peu comme celle de Dollars de Quincy Jones), je parlerai de la BO du film the Wild Geese / Les oies sauvages composé et arrangé par Roy Budd, l’un des plus brillants compositeurs anglais de musique de film (Get Carter, Marseille Contrat, Diamonds, Tomorrow never comes). Il s’agit ici d’un excellent film d’action sur une bande de mercenaires payés par des financiers anglais pour délivrer un président africain renversé puis finalement trahis et abandonnés sur un sol hostile par leurs commanditaires. Détail important : la chanson du générique de début est aussi utilisée pour le générique de fin et prend un sens différent, plus mélancolique (un peu comme le Across 110th Street dans Jackie Brown)

Wild_geese_CD014

Le label Castle Music / Cinedelic a réédité en CD ce soundtrack en 1999. Au programme, 16 titres instrumentaux dont la superbe chanson Flight of the Wild Geese performée par Joan Armatrading (voir vidéo) et Dance with Death interprétés par Jerry & Mark Donahue. Les autres titres oscillent entre tempo disco, sonorités militaires et musique de suspense.

Et une affiche pantalon pour conclure …

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